Mission bancaire du trésor public : analyse et perspectives (par Jean-Luc OLAYE)
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Mémoire de Master
Mission bancaire du trésor public : analyse et perspectives
Par Jean-Luc Olaréwadjou Affouda OLAYE
Description
RESUME
La fin de formation du second cycle à la Faculté de Sciences Economiques et de Gestion est sanctionnée par l’obtention du Diplôme de Master. A ce titre, il est de notre devoir de valoriser tous les acquis théorique et pratique de notre formation à travers un stage pratique au Trésor Public. Au cours de notre stage nous avons constaté un problème majeur qui mine la trésorerie de l’Etat : l’insuffisance des ressources. Pour pallier à ce problème nous avons choisi de contribuer à l’amélioration de la mission bancaire du trésor public, gage du renforcement de sa trésorerie et du bon déroulement de ses relations financières avec l’environnement extérieur. Un diagnostic préalable nous a permis de constater que de nombreuses irrégularités entravent la mission bancaire du trésor public. Au nombre de celles-ci nous pouvons citer :
– la lenteur dans le mécanisme de traitement de chèques ;
– l’inexistence de fonds particuliers ;
– la faible souscription des particuliers à l’appel public à l’épargne du trésor.
Dans le cadre de la résolution de ces problèmes, nous nous sommes fixés des objectifs, puis nous avons supposé des causes à la base de ces problèmes, causes qui nous ont d’ailleurs permis de formuler des hypothèses d’étude. Pour parvenir à des résultats convaincants, nous avons procédé d’abord à l’analyse des données secondaires liées à la problématique et ensuite, à une enquête à l’aide des questions et des entretiens avec certaines autorités de la DGTCP, les usagers du trésor et le personnel du SE, service assurant la mission bancaire du Trésor.
Les échanges avec les personnes rencontrées nous ont permis de vérifier nos hypothèses et d’établir les diagnostics suivants :
– La lenteur dans le mécanisme de traitement de chèques mis en paiement s’explique par la recherche manuelle, la transcription manuscrite et l’acheminement des comptes.
– L’inexistence des fonds particuliers est due à l’absence des dispositions techniques et réglementaires.
– La faible participation des particuliers à l’épargne s’explique par une insuffisance d’information à l’endroit de ceux-ci.
Face à ces diagnostics nous avons préconisés une ouverture de compte de dépôts aux particuliers avec les avantages divers, l’informatisation des comptes et des feuillets de chèques au Service Epargne du trésor pour une célérité des relations avec les usagers et la dotation du Service d’une division informatique et surtout de la cellule de crédit pour la réalisation de la mission d’agent financier du trésor.
Aussi nous avons préconisé la collecte de l’épargne par bons sur formules, le trésor public doit adopter une politique incitative de mobilisation touchant toute la population béninoise et se faire connaître par cette dernière.